Trop longtemps
considéré comme marginal, le Ministère des Mines et des Ressources Géologiques
connaît depuis plusieurs mois une profonde réorganisation. Au-delà des enjeux
liés au manganèse, c’est une vision plus large de la transformation
industrielle et de la souveraineté minière qui est en train de prendre forme.
Dans le
prolongement des orientations fixées par le Président de la République, Chef de
l’État, des projets d’envergure ont été relancés ou accélérés, en particulier
ceux liés aux sites de Belinga et Baniaka. Ces initiatives intègrent la
construction d’infrastructures structurantes et essentielles (chemin de fer,
port en eau profonde, centrale hydroélectrique) en vue d’un développement
intégré et durable.
Un accent
particulier est mis sur la transformation locale des ressources, avec une
ambition claire : valoriser localement au moins 35 % du fer et la totalité du
manganèse extraits, afin de maximiser les retombées économiques internes.
Pour répondre
aux besoins techniques croissants du secteur, le Ministre des Mines et des
Ressources Géologiques a lancé le recrutement de nouveaux profils spécialisés,
notamment des géologues, métallurgistes et juristes. Objectif : ouvrir de
nouvelles mines, transformer les différents minerais et mieux défendre les
intérêts du Gabon à travers des contrats bien montés qui permettent d’assurer
une gestion plus juste et rigoureuse des ressources.
L’organisation
interne a également été repensée avec la création de 4 directions générales
pour renforcer la coordination, le suivi et l’efficacité administrative.
Dans le même
élan, la décentralisation du ministère a été accélérée pour être au plus près
des populations et des exploitants miniers.
Deux directions provinciales rénovées entièrement à Makokou et
Franceville s’apprêtent à rouvrir, signalant la mise en place effective de la
décentralisation pour un réel suivi local des activités minières.
Dans une optique
de lutte contre la vie chère et de soutien aux filières locales, le Ministre a
également engagé l’ouverture de nouvelles carrières de sable, gravier et
latérite, facilitant l’accès à des matériaux de construction à moindre coût sur
l’ensemble du territoire.
Ce redémarrage
s’est fait dans un contexte particulièrement contraint. Au début de la
transition, le budget d’investissement du ministère était nul. Malgré cela, les
services ont poursuivi leur mission avec volonté et détermination, souvent dans
des conditions de travail complexes.
Aujourd’hui, le
Ministère des Mines apparaît progressivement comme un acteur clé du
développement industriel et économique du pays, s’attachant à poser les
fondations d’un secteur minier plus transparent, plus structuré, et plus utile
au développement du Gabon avec des hommes et des femmes dévoués.
MAX
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