Gouvernement face à la presse nationale et internationale
Déclenchée au Gabon depuis le 12 mars 2020, par la découverte du premier cas de COVID-19 sur le territoire, la presse gabonaise en guise de soutien à la cause nationale s’est jetée mains et pieds liés dans la sensibilisation contre cet ennemi invisible. Plus d’un an après force est de constater que bon nombre de médias et de journalistes en sont réduits à tiré le diable par la queue à côté d’un gouvernement qui n’en a cure de leur condition de travail malgré les multiples reportages et autres éléments de sensibilisation réalisé pour accompagner le gouvernement.
Solliciter à tout moment par le gouvernement, la presse a toujours répondu présent depuis le début de la pandémie à coronavirus au Gabon. Que se soit dans les points de presse, comme les conférences de presse les journalistes à pieds ou à moto sous la pluie comme sous le soleil n’ont ménagé aucun effort pour répondre présent à l’appel du gouvernement. L’appel à la solidarité nationale en tête les hommes et femmes des médias ne ce sont jamais aussi mobilisé pour accompagner le gouvernement.
Face à cet engouement affiché, malgré les multiples mesures drastiques imposées aux populations gabonaises dont fait parti la presse, le gouvernement n’a jamais dénié montré sa reconnaissance envers la presse. << C’est très scandaleux ce qui se passe dans notre pays entre le gouvernement et la presse, nous sommes sollicité pour venir transmettre la parole du gouvernement aux populations, nous faisons cet effort de venir malgré les difficultés mais malheureusement à la fin quand c’est pas 20.000f de taxi qu’ on nous donne c’est 10.000f on ne sait même pas si ce sont les conseillers en communication qui coupe ce petit taxi ? Parfois même le gouvernement après avoir finir de transmettre leur message repartent dans leurs grosses cylindrées et comme d’habitude le journaliste abandonné à son propre sort. Vraiment c’est du mépris à l’ égard de la presse.>> a déploré un journaliste au sortir de la récente conférence du gouvernement.
Le phénomène est récurent même dans certains ministères du pays. <
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