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Journal Marcelin Alinou 2025-02-06 44 Vues Comments (0 Comment(s))

CNEPC : Un intérim controversé qui ravive les tensions

Le Centre National de l’Examen du Permis de Conduire (CNEPC) est plongé dans une zone de turbulences avec la nomination contestée de madame Valérie Shoshana ONDO comme directrice intérimaire. Initialement nommée Directrice Adjointe 2 en 2018, madame ONDO aurait dû regagner son poste d’origine, celui de simple agent, après la suppression de cette fonction en 2019 sous le régime d’Ali Bongo.

Des documents douteux pour une revendication illégitime

Suite à cette suppression, madame ONDO, au lieu de réintégrer son rôle initial, aurait présenté des documents douteux pour revendiquer le titre de Directrice Adjointe 1, un poste qui, en réalité, était resté vacant. Une manœuvre qui interroge sur la validité des documents fournis et sur les motivations derrière cette tentative de promotion irrégulière.

Dans ce contexte de transition militaire, une procédure avait été engagée pour clarifier son statut et la réassigner à ses fonctions véritables. Mais contre toute attente, une récente lettre du ministre des Transports l’a désignée pour assurer l’intérim à la tête du Centre — une décision dont la légitimité reste floue et qui a provoqué une vive controverse.

Les obligations d’un intérimaire ignorées

Un intérimaire a pour rôle d’assurer la continuité du service, sans altérer l’ordre établi. Pourtant, madame ONDO semble avoir outrepassé ces obligations en réactivant des réseaux et systèmes opaques qui avaient été démantelés sous la direction précédente. Ces pratiques, qui minent la transparence, sont en totale contradiction avec les attentes envers un intérimaire, dont le rôle est de stabiliser plutôt que de déstabiliser.

 

En ramenant ces anciennes méthodes, madame ONDO menace de replonger le CNEPC dans des dérives qui avaient été éradiquées, remettant en cause la crédibilité du permis de conduire gabonais et le bon fonctionnement de l’institution. Un intérimaire doit se limiter à gérer les affaires courantes et préparer le terrain pour un titulaire, non pas réinstaurer des pratiques nuisibles.

Un appel à l’intervention des autorités de la transition

Cette situation appelle à une intervention urgente des autorités de la transition, sous la présidence de Brice Clotaire Oligui Nguema. Il est essentiel de redonner de la valeur au permis de conduire gabonais en veillant à ce que les ressources générées soient directement versées au Trésor public, et non détournées à des fins personnelles.

Le CNEPC, institution clé du secteur des transports, mérite une gestion transparente et intègre. Pour cela, une réévaluation de la situation de madame ONDO s’impose, afin de restaurer l’ordre et la confiance au sein de cette administration publique essentielle.

Alinou Marcelin

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