Le Centre National de
l’Examen du Permis de Conduire (CNEPC) est plongé dans une zone de turbulences
avec la nomination contestée de madame Valérie Shoshana ONDO comme directrice
intérimaire. Initialement nommée Directrice Adjointe 2 en 2018, madame ONDO aurait
dû regagner son poste d’origine, celui de simple agent, après la suppression de
cette fonction en 2019 sous le régime d’Ali Bongo.
Des documents douteux
pour une revendication illégitime
Suite à cette
suppression, madame ONDO, au lieu de réintégrer son rôle initial, aurait
présenté des documents douteux pour revendiquer le titre de Directrice Adjointe
1, un poste qui, en réalité, était resté vacant. Une manœuvre qui interroge sur
la validité des documents fournis et sur les motivations derrière cette
tentative de promotion irrégulière.
Dans ce contexte de
transition militaire, une procédure avait été engagée pour clarifier son statut
et la réassigner à ses fonctions véritables. Mais contre toute attente, une
récente lettre du ministre des Transports l’a désignée pour assurer l’intérim Ã
la tête du Centre — une décision dont la légitimité reste floue et qui a
provoqué une vive controverse.
Les obligations d’un
intérimaire ignorées
Un intérimaire a pour
rôle d’assurer la continuité du service, sans altérer l’ordre établi. Pourtant,
madame ONDO semble avoir outrepassé ces obligations en réactivant des réseaux
et systèmes opaques qui avaient été démantelés sous la direction précédente.
Ces pratiques, qui minent la transparence, sont en totale contradiction avec
les attentes envers un intérimaire, dont le rôle est de stabiliser plutôt que
de déstabiliser.
En ramenant ces
anciennes méthodes, madame ONDO menace de replonger le CNEPC dans des dérives
qui avaient été éradiquées, remettant en cause la crédibilité du permis de
conduire gabonais et le bon fonctionnement de l’institution. Un intérimaire
doit se limiter à gérer les affaires courantes et préparer le terrain pour un
titulaire, non pas réinstaurer des pratiques nuisibles.
Un appel Ã
l’intervention des autorités de la transition
Cette situation appelle
à une intervention urgente des autorités de la transition, sous la présidence
de Brice Clotaire Oligui Nguema. Il est essentiel de redonner de la valeur au
permis de conduire gabonais en veillant à ce que les ressources générées soient
directement versées au Trésor public, et non détournées à des fins
personnelles.
Le CNEPC, institution
clé du secteur des transports, mérite une gestion transparente et intègre. Pour
cela, une réévaluation de la situation de madame ONDO s’impose, afin de
restaurer l’ordre et la confiance au sein de cette administration publique
essentielle.
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